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24.6.06

MANIFESTATION LE 26 JUIN

Le 26 juin (lundi) entre 15h30 et 17h, le groupe SOVEST organise une petite manifestation devant les locaux de l'ONG Amnesty International, 76 boulevard de la Villette à PARIS, 19e

Le but de cette manifestation est d'obtenir qu'Amnesty International accorde le statut de prisonnier politique à Mikhail Khodorkovsky.

Le texte de la lettre ouverte du groupe SOVEST peut être consulté ICI
Pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer le 26 mais qui veulent être solidaire de la démarche du groupe SOVEST, un formlaire à signer et à renvoyer à l'adresse indiquée peut être téléchargé ICI au format PDF.
7.6.06

Un été à l'ombre

Le 2 juin le tribunal Basmanny de Moscou a prolongé de trois mois la détention provisoire du vice-président et ex-directeur du service juridique de Yukos Vassili Alexanian (cf post du 8 avril 2006).

Le même jour, aussitôt après le parloir prolongé auquel il avait eu droit du 30 mai au 2 juin, Mikhail Khodorkovski a été de nouveau jeté au cachot pour dix jours. Motif : le sac de provision que lui a transmis son épouse à cette occasion contiendrait de la nourriture non autorisée par le règlement. Ni Khodorkovski, ni ses avocats, ni encore moins les journalistes n'ont pu savoir de quels produits précisément il s'agissait.
5.6.06

Le Figaro: Le combat dostoïevskien de Mikhaïl Khodorkovski

Cela fait un an que l'oligarque pétrolier a été condamné à neuf ans de détention. Alors que le pouvoir s'achar ne à dépecer son empire et l'a ex pédié en Sibérie pour le briser et le faire oublier, le prisonnier le plus connu de Russie résiste. Il lit Machiavel, Tocqueville et travaille sur un projet social de sortie de crise pour la Russie.

Il souffle un violent vent de sable sur la steppe sibérienne de Krasnokamensk, quand la Jeep transportant la mère et l'épouse du prisonnier Mikhaïl Khodorkovski se présente mardi 30 mai devant la colonie pénitentiaire IaG 14/10. Inna, son épouse, une jolie blonde de 36 ans, porte des lunettes noires. L'air est rouge gris, comme la poussière de l'uranium que l'on exploite dans les mines de cette région de Sibérie orientale, à 50 kilomètres de la frontière chinoise et à 6 500 kilomètres de Moscou. A travers le brouillard lugubre qui glisse sur la ville, on aperçoit, au-delà des barbelés, le toit des baraques blan ches des prisonniers.

Dans quelques minutes, Inna et Marina Filipovna retrouveront «Micha» dans le petit appartement sommaire, avec toilettes et cuisine communes, mis à disposition des familles pendant trois jours, quatre fois par an, pour les visites. Elles ont préparé des boulettes de viande et des gâteaux au fromage blanc. La mère restera quelques heures avec son fils et sa belle fille, avant de laisser les époux jusqu'au vendredi.

Pouvait-on imaginer histoire plus russe ? La montée au firmament, puis la chute. La réussite, les milliards, et puis brutalement, sur ordre du Kremlin, le rouleau compresseur de la machine judiciaire, le dépeçage de l'empire pétrolier Ioukos et, pour finir, la prison.

Khodorkovski était un prince de la Nouvelle Russie avant d'être abattu en plein vol par le gourdin poutinien, au terme d'un procès marqué des violations de la loi. Après avoir navigué dans les eaux troubles du capitalisme post-communiste non sans cynisme et sans arrogance, cet ancien cadre des jeunesses communistes avait mis son intelligence au service de la transformation d'une entre prise d'Etat soviétique criblée de dettes en compagnie prospère et moderne : Ioukos.

Il finançait l'opposition libérale ainsi que des programmes d'éducation, persuadé qu'il fallait contenir les tendances carnivores du pouvoir russe. L'Occident vantait sa «bonne gouvernance». Est-ce pour cela qu'il est en prison ? Ou a-t-il des choses à se reprocher, comme l'a estimé le tribunal qui l'a condamné, sous plusieurs chefs d'accusation dont celui de fraude fiscale ?

Beaucoup de Russes, dégoûtés par les excès de l'époque Eltsine, sont persuadés que Khodorkovski est derrière les barreaux pour une bonne raison. Juif et riche. Donc douteux ! pensent-ils. Ses défenseurs – dont l'ancien président tchèque Vaclav Havel – estiment au contraire qu'il est victime d'une machination politique.

Une chose est sûre. Khodorkovski gênait le pouvoir, avec lequel, contrairement à d'autres oligarques, il ne voulait pas «s'entendre». Il fallait l'écarter. Montrer que, en Russie, tout dépend du tsar. La décision d'exiler le milliardaire au fin fond de la steppe russe plaide pour cette version. Selon la loi, Khodorkovski aurait dû être assigné dans une prison moscovite. Mais ses juges l'ont condamné à croupir dans une région éloignée, dont le degré de radioactivité est élevé. Avec pour seul contact régulier les visites de son avocate locale, Natalia Terekhova.

Les avocats moscovites et la famille doivent affronter une expédition exténuante pour lui rendre visite. Six heures de vol jusqu'à Tchita, en Transbaïkalie ; suivies de dix heures de voiture à travers une steppe pelée et caillouteuse. Cette semaine, Inna et Marina Filipovna, arrivées de Moscou en avion privé chargées de paquets de nourriture, ont préféré prendre le train, qui met quinze heures. Laissant derrière elles les lumières et la richesse de la capitale, mais aussi Nastia, 14 ans, et les deux jumeaux de 6 ans, Ilia et Gleb, les deux femmes sont entrées dans le temps immobile des grandes étendues russes. Elles ont observé de leur fenêtre l'état misérable des villages traversés. Les ordures, les immeubles à moitié détruits. Les visages ron gés par l'alcool et la fatigue. «Comme si la guerre venait de se terminer», a confié, effrayée, Marina Filipovna Khodorkovskaïa.

Il y a deux siècles, d'autres femmes avaient fait cette route pour rejoindre leurs maris décembristes, déportés par le tsar Nicolas I pour avoir tenté de fomenter une révolution libérale en Russie. Parmi elles, la comtesse Olga Volkhonskaïa, qui rejoignait son mari Sergueï, déporté dans une mine d'or de Tchita. Olga hier, Inna aujourd'hui. De l'époque tsariste à aujourd'hui, en passant par les déportations soviétiques, cette route sibérienne esquisse une sorte de continuité de l'arbitraire du pouvoir russe.

Certes, Inna porte un iPod autour du cou et peut joindre Moscou avec son téléphone portable depuis Krasnokamensk. Mais, en dehors de ces gadgets high tech, quelle différence, une fois passée la porte de la prison ? Les équipements électroniques y sont interdits. Détenu dans une geôle sommaire avec 80 autres prisonniers, Khodorkovski doit obéir aux lois sévères du monde carcéral russe, où les prisonniers n'ont pas de droits.

Il est cinq heures du soir, ce même mardi 30. Marina a rejoint l'hôtel Central, un immeuble décati. Très simple, elle ne semble absolument pas atteinte par la laideur banale de l'endroit.

A 72 ans, la mère de l'homme le plus riche de Russie ressemble à toutes ces grand-mères de l'intelligentsia russe. Des yeux remplis d'humanité, une voix flûtée où perce l'humour, une grande force de caractère.

En l'approchant, on comprend mieux la réussite de Khodorkovski. Marina est issue de la noblesse russe. Ses grands-parents étaient des lettrés. Sa mère parlait couramment le français. Elle-même est ingénieur.

«Mikhail tient le coup», commence-t-elle, émue. Elle évoque pourtant «sa tension qui a augmenté» en raison de «la pression permanente». Pour le reste, poursuit sa mère, son principal problème, «c'est le manque de temps libre».

Forcé de coudre des pantoufles ou de coller des boîtes en carton de 8 h 00 du matin à 6 h 00 du soir, soumis à un coucher obligatoire à 22 heures, il lui reste très peu de temps pour lire et écrire. «C'est un homme très actif, dit Marina. Il a 43 ans, l'âge où l'on peut donner le meilleur. Il souffre de ne pouvoir être utile.» L'ex- oligarque a proposé de donner des cours aux prisonniers de sa cellule, des «jeunes gens de 20 ans, sans éducation». L'administration a refusé.

«Il ne se plaint pas des conditions matérielles, confirme l'avocate, «impressionnée» par son endurance. Mais les limitations qu'on pose à ses activités lui pèsent». La ténacité de son fils n'étonne guère Marina Filipovna. Dans notre famille, dit-elle, «l'argent, le luxe n'ont jamais été une valeur importante». Elle raconte l'enfance de Mikhaïl, garçon doué pour le sport et les études. Toujours leader. Toujours actif. Toujours un livre à la main. N'ayant guère de temps pour les loisirs et les filles.

Sa mère et son père avaient rêvé pour lui d'une carrière scientifique. «Quand il a commencé à faire du business, j'étais contre», dit Marina Filipovna. Elle se souvenait de la NEP, racontée par ses parents. Des gens entreprenants avaient alors ramené l'abondance dans le pays après le communisme de guerre, avant d'être jetés en prison. «Micha me disait : Tout a changé maman... et voilà, c'est son tour»...»

Marina est persuadée que, derrière l'acharnement du Kremlin, se cache l'ombre d'Igor Setchine, chef adjoint de l'administration présidentielle et patron de la compagnie Rosneft qui a récupéré les actifs de Ioukos. Elle n'exclut pas non plus une vengeance de Poutine, parce que son fils avait osé lui dire en face que son entourage était corrompu.

Entre ces deux-là, il y avait comme une dangereuse rivalité d'hommes, mais le bouillant milliardaire pensait qu'il pourrait se défendre. Il avait sous-estimé le degré de subordination de la justice. L'acharnement de ses adversaires à le briser psychologiquement.

Mais le pouvoir aussi l'avait sous-estimé. Loin de s'être effondré, Khodorkovski semble avoir puisé dans sa détention de nouvelles forces. Comme si une transformation presque dostoïevskienne s'était opérée dans la chute. Jeté à bas de l'Olympe oligarchique, il a pris conscience des besoins d'une Russie qu'il n'avait jamais fréquentée. Ses compagnons de cellule, qui, selon son avocate, éprouvent pour lui «respect et admiration», lui ont raconté leur chute à eux. Les vols à la tire, pour lesquels on prend cinq ans de taule. Leur jeunesse entre des parents malheureux et souvent alcooliques. La misère. L'avenir bouché.

Cette vérité-là semble l'avoir changé, suscitant des regrets et des interrogations, «même s'il est fier de ce qu'il a fait pour l'industrie pétrolière russe», dit sa mère. Khodorkovski s'est mis à dévorer philosophes et écrivains. Les auteurs politiques surtout : Machiavel, Tocqueville. Mais aussi près de 170 journaux et revues auxquels il s'est abonné. En ce moment, c'est le prêtre Alexandre Men, auteur d'une Histoire des religions, qui l'occupe.

Toute cette réflexion a déjà donné quelques fruits, sous forme d'articles politiques. Khodorkovski y plaide pour «un tournant social», tout en insistant sur les valeurs de liberté. Au pouvoir qui l'oblige à coudre des chaussettes, l'ancien oligarque répond par l'élaboration d'«un projet stratégique de sortie de crise» pour la Russie.

«Tant de gens innocents sont en prison !»

Cela commence à se savoir, malgré le silence imposé dans les médias officiels par les maîtres du Kremlin. A travers Internet, la radio Echo de Moscou et le bou che-à-oreille, l'image de l'oligarque change. A côté d'une majorité de gens hostiles ou indifférents «aux intrigues des puissants», beaucoup disent éprouver un mélange de pitié et d'admiration pour le milliardaire déchu. Au buffet de l'hôtel Central, la jeune serveuse Valia dit ne pas comprendre qu'on puisse emprisonner un homme d'une telle qualité «pour des histoires d'impôts». «Je ne sais pas s'il est coupable, mais je ne fais pas confiance à la justice russe, tant de gens innocents sont en prison !»

Le libraire de Krasnokamensk, a, lui, «tendance à penser que Khodorkovski est un prisonnier politique». «Je vois les livres qu'il commande. C'est un homme de très haut niveau. Que fait-il en prison alors qu'il pourrait tant apporter à l'extérieur ?».

Malgré la propagande, les Russes soutiennent presque toujours les humiliés contre le pouvoir. «En devenant une victime, il devient l'un des leurs», résume l'avocat moscovite Anton Drell.

Vendredi matin. Le vent est toujours là. La poussière aussi. Inna est sortie à son tour. «Il va bien, il résiste, mais ses cheveux sont gris et il a maigri», dit-elle. Les yeux cernés, elle raconte les nouvelles tracasseries auxquelles son mari est soumis. «Convenez-en, dit-elle, il n'a jamais été aussi vulnérable.»

Laure Mandeville
3.6.06

Le Monde: Le procureur général, Vladimir Oustinov, "démissionné"

Le Conseil de la Fédération (le Sénat russe) a voté à l'unanimité, vendredi 2 juin, pour la démission du procureur général de Russie, Vladimir Oustinov, un proche du Kremlin, en place depuis l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000. La mise à l'écart du procureur est intervenue "à la demande du président russe" à qui le procureur avait adressé une requête en ce sens, a expliqué Sergueï Mironov, le porte-parole du Sénat, à ses collègues étonnés.

Le brusque renvoi du procureur intervient alors que le Kremlin vient de lancer une vaste opération "main propres" qui a touché des élus, des officiers du FSB (ex KGB) et des responsables des douanes. Comme à l'accoutumée, Vladimir Oustinov, un proche de l'élite au pouvoir, s'était montré à la pointe du combat en déclarant que la "corruption menaçait la sécurité nationale".

Pendant les cinq ans passés à son poste, M. Oustinov a toujours été fidèle au Kremlin, tant lors des poursuites judiciaires lancées contre Vladimir Goussinski, le patron de la chaîne indépendante de télévision NTV, fermée en 2002 sur décision du pouvoir, que dans l'affaire du démantèlement - en 2003 - de la première major pétrolière russe Ioukos, décrite comme politique par de nombreux observateurs. Son limogeage est d'autant plus inattendu qu'il y a un an à peine, Vladimir Oustinov avait été reconduit à son poste pour cinq ans.

La presse russe se perdait en conjectures sur la démission du procureur, samedi matin, l'interprétant à la lumière de la lutte des clans en cours au Kremlin dans la perspective de la présidentielle de 2008. Vladimir Oustinov - dont le fils Dimitri est marié à Inga Setchina, la fille du numéro deux de l'administration présidentielle russe, Igor Setchine - fait partie du clan des "faucons".

Toujours selon la presse, ce clan, et le procureur en particulier, étaient, ces derniers temps, en train d'accumuler des "preuves compromettantes" contre Dimitri Medvedev, du clan adverse (celui des "colombes"). Vice-premier ministre et directeur adjoint de Gazprom, Dimitri Medvedev est donné comme un des successeurs probables de Vladimir Poutine à la tête du pays, aux côtés de Sergueï Ivanov, le ministre de la défense, qui est, dit-on, le favori du clan des "durs".

Marie Jégo

Pourquoi l'Observatoire?


L'arrestation du PDG de la compagnie pétrolière russe YUKOS Mikhail Khodorkovsky marque un tournant important dans l'histoire de la Russie contemporaine. Incarcéré le 25 octobre 2003, il a été condamné à l'issue d'un procès inquisitorial à huit ans de camp de travail.



M. Khodorkovsky durant son procès


Son directeur financier, Platon Lebedev, a reçu la même peine. La dureté de ce traitement, disproportionnée par rapport aux faits qui leur sont reprochés, laisse supposer des motifs politiques dans l'affaire YUKOS : Mikhail Khodorkovsky est en effet connu pour ses convictions libérales et pour le soutien financier qu'il a apporté aux partis d'opposition lors des dernières élections.
Parallèlement, la compagnie YUKOS dont il était également le principal actionnaire a été soumise à des redressements fiscaux successifs toujours plus exorbitants, qui ont servi de prétexte à confiscation de la plupart des actifs de la société.
Pour tenter de pallier un certain déficit d'information en langue française, je me propose de donner - dans la mesure de mon temps disponible - une couverture au jour le jour de ce qui est perçu en Russie comme "le procès du siècle".

L'Observatrice



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Articles précédents


Vladimir Pereverzine, libre et révolté.

Bonne Année 2012 !

15 décembre.

Khodorkovsky - LE FILM.

Vassili Alexanian, une interview inédite.

Vassili, le dernier adieu.

Vassili Alexanian est décédé

Le Figaro: Au dernier jour de son procès, Khodorko...

Point final dans l'Affaire Alexanian

Le Figaro: Plus de procès pour un ancien de Ioukos



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L'affaire Yukos sur Internet


Centre de Presse de Mikhail Khodorkovsky
Centre de Presse de Mikhail Khodorkovsky (en anglais et en russe)

Centre de presse de Platon Lebedev
Centre de presse de Platon Lebedev en anglais et en russe

SOVEST - Groupe de soutien à Mikhail Khodorkovsky
Groupe "SOVEST" ("Conscience" en russe) : Groupe de soutien à Mikhail Khodorkovsky (en français)

The Mikhail Khodorkovsky Society
The Mikhail Khodorkovsky Society (blog anglophone)

Yukos Shareholders Coalition
Coalition des actionnaires de Yukos pour poursuivre en justice le gouvernement russe (anglais)

Dossier du journal Novaya Gazeta sur l'affaire Yukos
Dossier du journal d'opposition Novaya Gazeta sur l'affaire Yukos (en russe)

Fond Mission libérale
Excellent site du Fond "Mission libérale" (en russe). Sur l'affaire Yukos et, beaucoup plus largement, sur le libéralisme en Russie

Bibliographie


Je vous propose une sélection de documents en français, anglais ou russe


Sur le procès et l'affaire Yukos

Patrick Klugman : En défense de Mikhail Khodorkovski

André Gluksmann : Mikhail Khodorkovski prisonnier de la verticale du pouvoir

Film BBC "Russian Godfathers 2: The Prisoner" (Youtube, en 6 parties)

Rapport d'experts étrangers sur le déroulement du procès (eng, .pdf, 81 KB)

Analyse des accusations par les avocats de la défense (eng, .pdf, 153 KB)

Sur Mikhail Khodorkovsky

"Le roi du pétrôle piégé par ses ambitions", Hélène Depic-Popovic, Libération, 27.10.2003

"La mutation d'un oligarque", Nathalie Nougayrède, Le Monde, 21.11.2003

"A falling Tsar", Chrystia Freeland, The Financial Times, 01.11. 03 (eng)

"Yukos, a Case Study" by Konstantin Korotov, Stanislav Shekshnia, Elizabeth Florent-Treacy and Manfred Kets de Vries, (eng, .pdf, 589 KB)

L'affaire Yukos dans :


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    Presse sur internet

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  • The Moscow News
  • Gazeta.ru - International Edition
  • The Moscow Times

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